Le plongeon dans la crème double
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin
Je l’avoue, j’ai replongé. Attention, j’ai des circonstances atténuantes: l’autre jour, une personne un peu trop formidable pour être mal intentionnée m’a déposé généreusement un pot de crème double de la Gruyère entre les mains.
L’ennui voyez-vous, c’est que la crème double et moi, ça fait quarante-cinq. Quarante-cinq grammes de matières grasses au kilo, donc à la demi-heure (soit à peu près le temps qu’il me faut pour terrasser un pot à la petite cuillère). Ainsi, lorsque je roule en crème double de la Gruyère, je flirte avec les nonante grammes à l’heure.
J’avais pourtant mis un terme à notre idylle. Notre liaison était devenue toxique, pour le bien de tous j’avais pris l’initiative d’établir un p&ea