Ah, la météo! On ne sait plus à quel saint se vouer! Après le record historique de janvier, avec une température frisant les 21 degrés, et un mois de février considéré comme le plus doux depuis 1864, saint Pierre nous a gratifiés d’un début de printemps quasi estival. On s’attendait déjà à une nouvelle année exceptionnelle, dans le prolongement de 2022 et 2023. Et voilà qu’à la mi-avril, alors qu’on a sorti les grills et les bermudas, la neige se met à tomber. La température chute de 20 degrés. Il fallait s’y attendre: avec trois semaines d’avance, ce sont les saints de glace, les redoutés Mamert, Pancrace et Servais, qui débarquent dans nos vignes et nos vergers. Pas de doute, il faudra revoir le calendrier des saints. Et peut-être se calquer sur celui du Midi de la France, où les agriculteurs invoquent, en avril déjà, la clémence des «saints cavaliers», Georges, Marc et Eutrope. A l’avenir, ce seront eux qui feront la pluie et le beau temps.