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Raide Carpet: Au Festival de Cannes, l’immuable standard du beau

Comme chaque année et à chaque projection, des iconoclastes osant se pointer sans smoking sont refoulés de la montée des marches pour faute de goût.

Juliette Binoche et Meryl Streep, comme un mardi soir à Cannes. © AP
Juliette Binoche et Meryl Streep, comme un mardi soir à Cannes. © AP

Thierry Jobin

Publié le 15.05.2024

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Mardi soir, lors de la soirée d’ouverture du 77e Festival de Cannes, un grand gaillard s’est quasiment fait refouler de la montée des marches. Il avait eu l’outrecuidance de détourner le dress code obligatoire pour les projections officielles (smoking et nœud pap noirs) en arborant un smoking bleu et des chaussettes blanches. Comme chaque année et à chaque projection, d’autres, coupables de faute de goût davantage impardonnables, n’ont pas eu sa chance et ont été invités à errer sur la Croisette comme des âmes en peine.

Dans son protocole vieux de sept décennies, en Nadine de Rothschild du 7e art, Cannes continue d’imposer son standard du beau. Des goûts et des couleurs? Pas de ça ici. Ça vaut pour le tapis rouge surtout, mais pas seulement. Et jamais, probablement, le mot «beauté» n’a été prononcé sur la Croisette plus souvent que durant la journée d’ouverture de mardi.

Le bel aréopage de Greta Gerwig a été pressé de questions

Ça a commencé pendant la conféren

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