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Série: McMafia, sombrer inexorablement vers le côté obscur

En huit épisodes de haut vol, la série primée aux Emmy Awards 2019 suit la trajectoire d’un jeune banquier russe exilé à Londres qui bascule de la lumière vers l’obscurité. A voir sur Arte.

James Norton, magistral en indéchiffrable Alex Godman. © BBC/Cuba Pictures/Arte
James Norton, magistral en indéchiffrable Alex Godman. © BBC/Cuba Pictures/Arte

Aurélie Lebreau

Publié le 17.09.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

Il est le fils parfait, le gendre idéal, le patron avec lequel on aimerait travailler. Alex Godman, brillant James Norton (le révérend Sidney Chambers dans Grantchester ou le glaçant Tommy Lee Royce dans Happy Valley, c’est lui), est un jeune banquier intègre et respecté de la City. Après avoir quitté sa Russie natale à neuf ans avec ses parents forcés à l’exil, il est un Britannique poli et fortuné, diplômé de Harvard, parlant russe «comme un enfant de cinq ans», s’employant à montrer que son approche éthique de la finance n’a rien à voir avec les pratiques mafieuses de son père, aujourd’hui rangé des voitures et essentiellement occupé à boire de la vodka.

Mais quand l’oncle d’Alex, le frère cadet de son père, se fait égorger sous ses yeux par les sbires d’un clan mafieux adverse, tout bascule. Telle est la charnière mentale, la rupture des tripes, d’Alex. Et le foisonnant point d’ancrage pour développer McMafia, une série britannique de James Watkins et Hossein Amini s’appuy

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