Bluefactory » Il y a ce «Fribourg parfait» qu’Armand Niquille (1912-1996) a peint sans relâche. Ces toits et façades du Bourg et des alentours, aux géométries régulières et harmonieuses, rappelant le travail d’un Paul Cézanne ou des acteurs du premier cubisme – son Dernier soleil sur le quartier de la Neuveville (1968) l’illustre bien. Un Fribourg duquel les quartiers modernes sont volontairement absents.

«Il est vrai qu’Armand Niquille est demeuré réfractaire aux changements de la ville», note Laurence Fasel, historienne de l’art, membre de la Fondation Armand Niquille et coordinatrice de l’exposition Armand Niquille, Dominique Appia, Andreas His, Emilienne Farny, Urbanités, quatre regards de peintres sur la ville qui ouvre demain au SwissB