Traduire Novarina, ou comment résister au babil globalisé
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Langues » Avec pour terrain de jeu l’œuvre théâtrale de Valère Novarina, La république des traducteurs met en lumière ce geste à la fois rigoureux et jubilatoire de la traduction.
«Nous reposons sur le langage autant que sur la terre», écrit Valère Novarina en son Journal de travail. Et pour transposer d’un terreau à l’autre ce verbe-racine, le laisser ailleurs devenir culture, il y a les traducteurs. Une valeureuse congrégation de passeurs à qui l’on doit d’«exprimer la mondialisation qui ne passe plus par un anglais globalisé» mais bien par un entrelacs de langues, comme le soulignent Marco Baschera et Constantin Bobas dans leur avant-propos à cet ouvrage qui est une fête du langage. Le livre sera présenté en octobre à la Maison Rousseau et littérature de Genève.
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