L'adolescence et ses contradictions sur scène à Nuithonie
Notre journaliste est allée voir la nouvelle pièce de la compagnie L’Efrangeté à Nuithonie. Au menu: un tiraillement émotionnel pétri de contradictions. Critique.
Elisabeth Haas
Temps de lecture estimé : 4 minutes
Punchy, claquant, mais aussi grave. L’adolescence fait le grand huit, est pétrie de contradictions, de doutes: la compagnie de L’Efrangeté réussit à transmettre l’élan de créativité autant que les moments de déprime de cette période de la vie. Sa nouvelle pièce, Paule et Luce, file en équilibre sur tous ces tableaux.
La scénographie d’abord rappelle que la metteuse en scène Sylviane Tille avait hésité à se lancer dans des études d’arts visuels avant de choisir le théâtre… Toute la structure géométrique du décor installé dans la petite salle de Nuithonie sert de surface de projection: le travail sur les images vidéo est marquant, il a une identité visuelle forte. Au point qu’on en oublie le défi technique et qu’on sentirait presque l’odeur de