C’est avec émotion que j’ai lu les considérations économiques et doctorales de notre syndic, à propos du rendement trop faible du Gîte d’Allières, pour lequel une offre de rachat de près du million de francs a été présentée (LL du 18.1). Par contre, j’ai recherché, sans les trouver, de pareils calculs de rentabilité pour l’espace public de la nouvelle place Liselotte-Spreng de 700 000 francs (situé à 150 m du jardin du Domino), pour la rénovation (après seulement vingt ans) des chiottes et du kiosque de la place Python au prix d’un million ou, encore, pour le futur aménagement de la place du Pertuis à 3,25 millions (on se demande pourquoi). En effet, ces œuvres constituent des dépenses excessives sans commune mesure avec le Gîte d’Allières.

La réalité est plus prosaïque: les Fribourgeois de souche sont consternés de voir le peu de considération et le mépris manifestés pour notre ville par le syndic et le Conseil communal, avec ses affidés du Conseil général. Autre mépris: le refus du Conseil général de léguer pour un franc le Gîte d’Allières aux remontées mécaniques de La Berra (LL du 24.1), ce qui constituait une excellente idée, bien meilleur marché que les toilettes de la place Python.

A vrai dire, ce mépris démontre que la gauche, inflexible, irrationnelle et dogmatique, donne l’impression de vouloir éradiquer tout ce qui peut représenter le passé de notre ville, sans égard pour les générations qui se succèdent, font du sport à la Berra et vont au Gîte d’Allières, deux lieux depuis toujours, mythiques pour Fribourg.