Des minorités à la mode
Philippe Vallat, Villarepos
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Les filles ont une vulve, les garçons un pénis. C’est une réalité partagée par tous les mammifères. Pardonnez-moi le raccourci: que cela fasse que 11 élus de Villars-sur-Glâne quittent un débat démocratique est pour le moins étrange (lire La Liberté du 7 octobre, «Education sexuelle à Villars-sur-Glâne»). Oui, une très petite minorité est en souffrance, mais faut-il pour autant remplacer une souffrance par une souffrance plus grande?
Faut-il s’offusquer plutôt qu’écouter et débattre? Faut-il minoriser ceux qui ne pensent pas comme soi, et démontrer ce faisant ce même manque de respect qu’il leur est reproché? Et si le «rôle crucial de l’école» était de rester dans le bon sens et de garantir la protection de l’intégrité physique