La Liberté

Du mépris et de la violence

Joseph Torche, Cheiry

Publié le 26.01.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

Je confirme totalement le contenu de la lettre sur les violences jadis à l’école écrite par M. Claude Rossier (13.1). Pour les trois premières années primaires, j’ai eu une maîtresse super et je n’ai que de bons souvenirs. Puis un instituteur vraiment très jeune: une vraie catastrophe! Il n’avait aucune organisation et, de ce fait, nous étions très en retard sur le programme. Il se montrait méprisant et violent. Pour ne citer qu’un exemple de punition: nous devions nous mettre à genoux sur une bûche, côté saillant! Il est resté pendant quatre ans.

Lors du regroupement des écoles, nous avons eu un autre instituteur, très jeune lui aussi, un vrai cauchemar. Il avait beaucoup de mépris pour nous et recourait à la violence. Du coup, je me suis retrouvé deux années en dessous, avec ma sœur cadette, vu le retard dans les cours dû à l’ancien instituteur. J’ai même vu deux élèves bégayer en raison de la peur des violences! Des séquelles subsistent encore aujourd’hui.

J’ai assisté plusieurs fois à la messe le dimanche: un régent surveillait les enfants depuis la tribune pendant la cérémonie. Il les sortait avec violence des bancs d’église et les mettait à genoux devant l’autel, sous le regard des parents qui n’osaient rien dire. Et on ne parle même pas de la génération de nos parents, selon leurs dires…

A mon âge, j’ai pris de la bouteille et je m’efforce d’estomper ces mauvais souvenirs. Il y va de mon bien-être.

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