Quand j’ai ouvert La Liberté du 28 septembre, j’ai bien failli m’étrangler: un parti, celui de «l’économie» (mais pas vraiment des PME) promet dans une annonce payante que seules ses recettes vont permettre d’avoir des «primes plus basses». Je suis surpris, pour ne pas dire dégoûté d’un tel culot: ce parti se permet de critiquer le «centre-gauche» en fustigeant l’idée d’une caisse publique ou d’une limitation du revenu dédié aux primes: uniquement des propositions méritant d’être essayées, car le reste ne marche pas, on le voit bien.

Une franchise minimale plus élevée ou une assurance «budget», voilà qui sonne comme des insultes pour des personnes qui ont toujours plus de mal à payer leur caisse-maladie. Il y a comme une arrogance de la part des partis de droite ces derniers jours qui font semblant de n’y être pour rien, alors qu’ils sont aux commandes depuis tant d’années. Cette manière de nier la réalité et de n’assumer aucune responsabilité pour leurs actes et décisions n’est pas tolérable!

Pour ma part, je voterai Centre gauche-PCS le 22 octobre: un parti avec de vraies valeurs et aucune crainte de contrer les lobbies, y compris ceux de l’assurance-maladie.