C’est bien connu, les primevères annoncent le printemps. D’ailleurs, l’étymologie latine est composée de prima et de vera, ce qui signifie «premier du printemps», bravo les gars. Passé ce pathétique constat, sachez que dans le genre botanique Primula, il existe des espèces japonaise (P. japonica) et chinoise (P. pulverulenta) ainsi que des hybrides métissés (P. x bulleesiana) qui s’élèvent bien plus haut que leurs cousines indigènes.

En effet, contrairement aux primevères de chez nous dont les hampes florales à fleurs jaune pâle atteignent poussivement les 20-25 cm, celles des exotiques peuvent atteindre jusqu’à 70 cm de hauteur. Les inflorescences verticales sont composées de plusieurs étages horizontaux dont l’épanouissement se succède au fil des semaines. De plus, les coloris rose vif ou pourpres de certaines espèces réchauffent les cœurs, alors que d’autres sont mauves ou abricot dans les tons pastel et tendres, comme autant d’invitations aux caresses. Les rosettes de feui