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Biodiversité: non, les espèces exotiques ne sont pas forcément invasives et néfastes

Une équipe de chercheurs dirigée par l’Université de Fribourg réhabilite certaines espèces exotiques

La tortue géante des Seychelles a été introduite à Madagascar, où elle a permis de préserver des espèces locales. © Flowcomm
La tortue géante des Seychelles a été introduite à Madagascar, où elle a permis de préserver des espèces locales. © Flowcomm

Nicole Rüttimann

Publié le 18.08.2022

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Recherche » Moules quagga, moustique tigre, ambroisie, renouée du Japon… Les espèces exotiques végétales et animales sont souvent toutes mises dans le même sac, jugées nuisibles à la biodiversité locale par les spécialistes de la conservation. Le tableau doit toutefois être nuancé: une équipe internationale de chercheurs, pilotée par l’Université de Fribourg, a élaboré une nouvelle méthodologie de classification, communique l’institution. Baptisée EICAT+, elle prend en compte également les éventuels impacts positifs de ces espèces non indigènes.

«En utilisant EICAT+, nous avons classé les impacts positifs de 60 espèces exotiques, plantes et animaux», explique Giovanni Vimercati, du département de biologie de l’Université de Fribourg, qui a dirigé

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