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Scénario catastrophe pour les socialistes

Dégringolade • Le parti à la rose est le grand perdant de ces élections: il laisse son troisième siège au Conseil national au profit de l’UDC. La déroute des chrétiens-sociaux n’est pas étrangère à cette défaite, mais pas seulement.

Ursula Schneider-Schüttel, la sortante non réélue (à d.), fait les frais de la montée de l’UDC tandis que Valérie Piller Carrard passe. © Corinne Aeberhard
Ursula Schneider-Schüttel, la sortante non réélue (à d.), fait les frais de la montée de l’UDC tandis que Valérie Piller Carrard passe. © Corinne Aeberhard

Olivier Wyser

Publié le 19.10.2015

Temps de lecture estimé : 5 minutes

«Catastrophique», «décevant», «une vraie tragédie», les camarades ne manquaient pas de qualificatifs désabusés, hier dans les pas perdus de Forum Fribourg, à l’heure où les résultats définitifs de l’élection au Conseil national tombaient. Le Parti socialiste (PS) n’est plus la première force partisane du canton de Fribourg. La formation emmenée par Christian Levrat s’est vue dépossédée de sa ceinture - acquise en 2011 au détriment des démocrates-chrétiens - par l’Union démocratique du centre (UDC). L’alliance de gauche totalise en effet 31,5% des suffrages (37,8% en 2011) et perd dans la foulée son troisième siège au Conseil national, celui occupé par Ursula Schneider-Schüttel (lire ci-contre).

Le suspense aura toutefois duré jusqu’a

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