Serions-nous plus malheureux, si…
jean ammann
Temps de lecture estimé : 2 minutes
chronique
Covid-19 ou pas, et si tout ce cirque s’arrêtait, serions-nous beaucoup plus malheureux? Imaginons un instant que le sport professionnel disparaisse purement et simplement du planisphère… Plus de Champions League, de Swiss Hockey League, de Swiss National Football League, de Diamond League, plus de jargon ronflant, plus de Coupe du monde de ski, plus de Jeux olympiques, plus de Mundial, de Mondial, de grand chelem, plus rien, nada, bernique, peau de balle.
Et alors? Alors, du chômage, des pertes économiques incalculables, des journalistes sportifs à la rue, des sportifs en rade, des managers sportifs sous les ponts. Un crash, un cataclysme, la fin d’un monde.
Mais il nous resterait le sport, dans sa pureté originelle, dans la beauté d’un footing au temps des forêts cuivrées. Le sport sans l’argent, qui corrompt tout. Le sport, sans le business, sans la triche, sans le dopage, sans les magouilles, sans émirs qataris, sans oligarques russes, sans tycoons américai