Cyclisme » Après le passage du Tour de France en Suisse, samedi et dimanche, l’heure est aux souvenirs.

Une affluence de plus de 200’000 personnes – 100’000 pour l’étape de samedi avec arrivée à Lausanne et autant pour l’étape de dimanche qui passait notamment par Châtel-Saint-Denis et Bulle – a été annoncée. Il est toutefois difficile d’estimer le nombre de spectateurs présents sur les 43 kilomètres du parcours sur les routes fribourgeoises.

«Nous estimons à 100’000 le nombre de personnes présentes au bord des routes suisses dimanche à l’occasion de l’étape Aigle – Châtel (FR, ndlr)», précise Martial Pugin, porte-parole de la Police cantonale fribourgeoise. «Il y a eu passablement d’engouement. Par contre, si l’affluence à Lausanne a pu être estimée, en raison de la densité, ce n’était pas le cas sur l’ensemble du parcours dans notre canton. Les spectateurs étaient assez dispersés, notamment dans les villages, et leur nombre est plus difficilement quantifiable.»

«Les spectateurs étaient assez dispersés au bord des routes fribourgeoises, leur nombre est difficilement quantifiable»
Martial Pugin

Impossible donc de comparer avec ce qui s’était passé le 22 juillet 1997, lors de l’étape du Tour de France menant de Morzine à Fribourg. Il y a 25 ans, 10’000 spectateurs se trouvaient à Bulle pour le passage de la caravane et du peloton, trois fois plus pour l’arrivée à Fribourg, au bout du boulevard de Pérolles.

Susciter des vocations

Dans le chef-lieu gruérien, le club de cyclisme local, la Pédale bulloise, n’avait rien organisé dimanche pour la venue du Tour de France. «Notre calendrier est bien chargé au niveau des courses, avec encore une épreuve samedi (la veille de l’étape de la Grande Boucle, ndlr). Nous célébrons aussi les 100 ans du club», explique le président Vincent Droux. «Nos membres ont toutefois encouragé les coureurs. Certains étaient à Bulle. Un groupe s’est rendu à La Lécherette, à vélo évidemment.»

Vincent Droux était dans le virage en direction de La Tour-de-Trême. «Cela va un peu moins vite à cet endroit. C’était assez intéressant. Il y avait plein de spectateurs. Mais, c’est un peu toujours la même réflexion, le temps d’attente est assez long pour voir passer les coureurs quelques secondes. Par contre, quand on voit la voiture rouge arriver, celle de la direction de course, c’est un moment prenant…» Et de préciser: «La Pédale bulloise est un club formateur avec beaucoup d’enfants plutôt orientés VTT. A 16 ou 17 ans, quand ils ont atteint une certaine maturité, ils passent à la route. C’est une bonne chose que le Tour de France puisse susciter des vocations. Dimanche, c’était vraiment l’occasion de profiter de son passage en Suisse.»