Rendu célèbre par sa campagne «Renovate Switzerland», le mouvement citoyen «act now!» se réinvente. Après avoir plaidé pour la rénovation thermique des bâtiments, les activistes climatiques souhaitent à présent «libérer» la Suisse des voitures. Leur mode opératoire, la désobéissance civile, reste inchangé comme en témoignent les trois premières actions de la nouvelle campagne «Liberate», menées début avril: un centre Porsche à Crissier, un magasin du concessionnaire Amag à Berne et le Musée suisse des transports à Lucerne ont été peinturlurés ou dérangés. Pour la porte-parole Marie Seidel, les voitures qui roulent encore au carburant fossile sont «une absurdité totale au niveau climatique».

Pourquoi avoir lancé la campagne «Liberate», et pourquoi maintenant?

Marie Seidel: La Suisse, qui vient d’être condamnée par la CEDH pour inaction climatique, va à l’encontre de tout ce qu’on devrait faire. Même le Parlement européen a approuvé la fin des ventes de voitures neuves à m