En octobre dernier, le député UDC Roland Mesot avait interpellé le Conseil d’Etat au sujet de trois intersections où les feux de signalisations contrevenaient, selon lui, à la loi sur la circulation routière (LCR). Dans sa réponse, l’exécutif lui a donné raison pour l’un des trois cas. A Villars-sur-Glâne, le feu de signalisation du giratoire de Cormanon ne correspond pas à l’autorisation qui avait été délivrée à la commune en 2005.

En effet, le feu orange clignotant, enclenché tant que personne n’a demandé à traverser, correspond à un dysfonctionnement et signifie que la priorité est à accorder aux piétons. Il y a donc bien une situation conflictuelle. Le Conseil d’Etat annonce avoir demandé à la commune de se mettre en conformité.

Des feux pour attirer l’attention

Roland Mesot avait également pointé l’intersection entre Beaumont et l’avenue du midi, où, d’après lui, un feu jaune clignotant était inutile et contraire à la LCR. Le gouvernement lui a rétorqué qu’il convenait à la loi, car il permet d’attirer l’attention sur le trafic prioritaire arrivant en sens inverse. Idem pour le feu vert des automobilistes venant de la rue de Morat qui parfois s’enclenche en même temps que celui des piétons au début de l’avenue Général-Guisan. Ce conflit n’est possible que lors de rares phases vertes simultanées, dit le Conseil d’Etat. De plus, un feu clignotant rappelle aux automobilistes d’accorder la priorité aux piétons devant le passage.