Chronique: ce souverain nous veut du bien
Pascal Bertschy
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Sous le ciel noir de la vie internationale, je viens de repérer une bonne nouvelle. Bonne pour nous, gens d’Occident: nous avons encore des amis. Le roi de Jordanie est de ceux-là. Mère britannique, études en pays anglo-saxons, Abdallah II est un ami du monde occidental. A ce titre, il vient de nous parler en toute franchise.
Lors du sommet du Caire, le roi de Jordanie aux dirigeants occidentaux soutenant inconditionnellement Israël: «De votre part, le message que le monde arabe entend est clair: la vie des Palestiniens compte moins que celle des Israéliens. Nos vies comptent moins que les autres vies. Le droit international est facultatif. Et les droits de l’homme ont des limites: ils s’arrêtent aux frontières, aux races et aux religions.»
Tous fabriqués pareilPour nous dire cela, Abdallah doit nous vouloir du bien. Il interroge notre échelle de valeurs: pour ven