Michael Schumacher et Lance Armstrong peuvent en témoigner: il n’est pas toujours opportun de sortir de sa retraite sportive. Il n’empêche, j’ai écouté mon cœur plutôt que ma tête. Des années après ma dernière apparition balle au pied, j’ai rejoué un match de football. Et pas n’importe lequel. Guin IV (oui, quatre) contre Villarepos, avec Villarepos, promu en 4e ligue en cas de victoire sur le synthétique du Birchhölzli en conclusion des finales de promotion. Mon rôle: faire le nombre et le drapeau de touche. Mais à 0-6 à la mi-temps, il était clair que tous les remplaçants allaient participer à la fête. Sur le banc, j’annonce que mon nom sera scandé pendant le cri de guerre – un privilège réservé aux buteurs. Ne restait plus qu’au défenseur entré à la 77e minute de trouver le chemin des filets. Promesse tenue. Plat du pied, sécurité: et voilà que dans la lignée de l’Euro 2024, riche en «CSC», je sauvai l’honneur de Guin en trompant mon propre gardien. Guin 1, Villarepos 9. Ça m’app