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Euro 2024: Yakin:«Le mot-clé, c’est la confiance»

Le sélectionneur suisse dirige une équipe métamorphosée et en exploite son plein potentiel. Quelle est sa part du mérite? Analyse.

Murat Yakin a été largement ovationné, samedi dernier à Berlin après la victoire face à l’Italie. © Keystone
Murat Yakin a été largement ovationné, samedi dernier à Berlin après la victoire face à l’Italie. © Keystone

Jonas Ruffieux, Stuttgart

Publié le 02.07.2024

Temps de lecture estimé : 6 minutes

La métamorphose. Après la terne cuvée 2023, la Suisse brille en 2024. A sa tête, Murat Yakin, dont le statut illustre la rapidité de l’opinion, propre au monde du football. Critiqué, décrié mais maintenu à son poste par l’ASF, le Bâlois est devenu, en l’espace de quatre matches, la figure de proue d’une sélection nationale à qui tout réussit. Ses choix osés mais payants l’élèvent carrément au rang de star dans la presse internationale, au même titre que Xhaka et Akanji. Mérite-t-il telle reconnaissance? Eléments de réponse, en quatre questions binaires, avant le quart de finale face à l’Angleterre, ce samedi (18 h) à Düsseldorf.

1. Coups de chance ou de génie?

En titularisant Duah et Aebischer d’entrée de tournoi, Yakin s’offrait un premier coaching gagnant: le Bernois ouvrait la marque face à la Hongrie, servi par le Fribourgeois, qui doublera la mise. Face à l’Ecosse, le sélectionneur choisit d’aligner Shaqiri, qui lui rendra sa confiance par un but d’anthologie. Pour défier

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