Questions en rafale
Pressenti comme nouvel avion de combat de l’armée, le F-35 n’est pas épargné par les interrogations. Les doutes portent sur ses frais fixes, et la méthode d’évaluation de Berne
Philippe Boeglin
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Forces aériennes» D’un côté, l’américain F-35. De l’autre, ses trois rivaux, l’européen Eurofighter, le français Rafale et l’autre américain F/A-18 Super Hornet. Entre le nouveau favori et ses poursuivants, la course s’enflamme. Elle devrait, normalement, vivre son épilogue mercredi prochain, jour où le Conseil fédéral doit choisir le futur avion de combat de l’armée. Dans sa besace: un budget de six milliards de francs pour acquérir une flotte de 40 jets maximum. Jusqu’ici, les intentions du gouvernement restent floues, et les opposants de gauche affûtent leur riposte (lire ci-après).
«le F-35 est le seul à remplir les exigences pour les 50 prochaines années.»
Lockheed Martin
Fabriqué par Lockheed Martin, le F-35 concentre l’attention. Et pour cause. Sel